Séquence
tournée en décembre 2011 à Créon (33670) , chef -lieu d’un canton rural de
l’Entre-deux-Mers.
Le contexte
A la
suite de la révision du POS engagée en 2010, Créon, s’est engagée dans un PLU
restrictif : Densification dans un rayon de 800m autour du centre-ville, protection
intégrale des espaces boisés et terres agricoles de qualité, arrêt de l’étalement
urbain le long des axes routiers départementaux, protection des arbres
remarquables… La politique d’urbanisme se déploie au sein d’un projet global de
développement durable récompensé en 2010 par une labellisation dans le cadre
des « rubans du développement durable.
Créon
comptait 2856 habitants en 1999… et 4246
habitants en 2010, ce qui permet de mesurer les enjeux liés à la maîtrise du
développement urbain dans cette commune située à moins de 40 minutes du centre
de Bordeaux
Ce que montre
le film
Jean-Marie
DARMIAN, maire de Créon, explique pourquoi, comment, et avec quel type
d’ingénierie il a réussi un PLU qui
revient sur un certain nombre de surfaces initialement constructibles dans le
cadre du POS. Il témoigne de sa relation avec les potentiels mécontents et nous
livre une vision tranchante de ce que doit être l’urbanisme selon lui.
Pistes
d’animation
Tour
de table sur les conditions qui ont permis selon les participants l’adoption de
ce PLU restrictif (mettre en évidence notamment la densité de services et
d’équipements au cœur du bourg).
Le
maire oppose la logique du trait à la logique du projet. Cette distinction
parle-t-elle aux participants ?
Au
tableau, en questionnant les participants, identifier la vision prospective
(une ville sans automobile), les moyens mis en œuvre (les dispositions du PLU),
les appuis mobilisés (équipe d’ingénierie), les résultats obtenus (une
réduction des surfaces constructibles). L’animation peut ensuite se poursuivre
en complétant chacune de ces rubriques, ou en déclinant individuellement ou en
groupe les mêmes rubriques pour le territoire des participants.
Questions
fréquentes
Le
caractère très tranché de l’expression du maire peut jeter un doute sur la
crédibilité de la limite à 800 mètres. Réponse : le maire reconnaît lors
de l’entretien que des adaptations ont été pratiquées. Il montre également
qu’il n’a pu revenir sur des « coups partis ». Il reconnaît aussi que
la commune est devenue une « cité dortoir ». La situation est donc
nuancée.
Pour aller
plus loin
La
séquence « vu de PLU prÉs » présente également une démarche de
réduction des surfaces constructibles
mais dans le contexte différent d’une commune de montagne .
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