Le contexte
A partir de 1931, Tomáš Baťa, fondateur de la marque de chaussures Bata, alors premier producteur mondial, implante un ensemble industriel et urbain unique. « Bataville », à cheval sur plusieurs communes, s’est surtout développée dans les années 1950 et en a hérité une architecture de logements collectifs, semi collectifs et d'équipements soignée à l’esthétique emblématique bien que modeste.
Après la fermeture des usines en 2001, des initiatives industrielles ou artistiques marquent « la vie d’après ». Bien qu’inédit en secteur rural, le patrimoine architectural et urbain offre un potentiel de singularité et d’attractivité. Le village doit vivre sur d’autres bases.
Ce que montre le film
Le film ne présente pas un projet d’urbanisme au sens conventionnel. Au travers de différents témoignages (élus, chefs d’entreprise, habitants, investisseur, artiste, responsable du patrimoine...) on comprend que le patrimoine architectural du XXème siècle, peut servir de point d’appui à différentes initiatives.
On mesure également à quel point les élus et les habitants ont fait preuve d’ouverture d’esprit pour accueillir des initiatives qui ne leur étaient pas familières et pour rebondir sur des bases radicalement différentes du modèle industriel qui a réglé les moindres détails de la vie du site pendant 80ans.
On comprend enfin que l’utopie urbaine et architecturale n’est pas le monopole des villes.
Pistes d’animation
Y-a-t-il du patrimoine architectural et industriel du XXème siècle sur votre territoire ? Le film vous donne-t-il des idées pour sa mise en valeur ? Comment percevez-vous les paysages où coexistent locaux industriels, habitat dense et grands espaces ? La maison de Marylin vous fait-elle envie ?
Pourquoi ?
Questions fréquentes
S’agit-il d’un projet public ? (le film ne présente pas un projet public, mais la façon dont une commune a su accueillir des initiatives privées). Que se passe-t-il à l’issue des résidences d’artistes : une série de manifestations, de films (auxquels plusieurs habitants ont participé), et un temps fort chaque année à l’occasion des journées du patrimoine.
Pour aller plus loin
Bienvenue à Bataville, film de François Caillat, sorti en France le 19 novembre 2008.
Alain Gatti, Chausser les hommes qui vont pieds nus, Metz, Serpenoise, 2004
http://lachaussure-bataville.e-monsite.com/
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